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Recovery fund : nous demandons une attention particulière pour la montagne.

L’accord européen sur le fonds de relance est une excellente nouvelle pour les Pays de l’UE, qui bénéficieront d’importantes ressources pour la reprise économique et pour les réformes visant à moderniser l’ensemble du système. 208 milliards, dont 81 non remboursables, font de l’Italie le principal bénéficiaire du plan d’aide. Un aspect tout aussi important est que le décaissement de ces contributions sera lié aux projets que les États membres présenteront par rapport à une série d’objectifs communs. Le premier est le développement technologique, qui vise à réduire la soi-disant fracture numérique qui, en particulier dans les petites villes et les zones de montagne (comme dans nos vallées alpines) est un obstacle à la croissance économique et sociale. Le deuxième objectif est celui de la transition écologique, avec laquelle l’Europe vise à devenir un continent zéro émission d’ici 2050. Ainsi, le respect et la protection de l’environnement sont liés à un grand projet de réforme de nos modèles de production, pour accompagner progressivement les entreprises vers de nouveaux secteurs et formes de développement. Les autres objectifs identifiés pour l’Italie sont le fonctionnement de la machine judiciaire qui, en raison de ses retards et de sa lenteur, lui fait perdre un point de Produit Intérieur Brut chaque année, ainsi que le renforcement des réseaux de protection sociale, plus que jamais nécessaire face à une crise économique qui ne sera pas facile à contrer. Il faut reconnaître que l’Europe a fait un effort important, redécouvrant l’esprit de solidarité et de collaboration qui animait ses pères fondateurs. Mais ce résultat n’aurait jamais été possible sans l’engagement fort de la France et de l’Allemagne qui, avec l’Italie, ont su vaincre la résistance des pays dits frugaux. Cette histoire réaffirme une fois de plus le sens de la position européenne de notre pays: l’Italie ne doit jamais perdre le contact et la confrontation avec les Allemands et les Français, car l’Europe a toujours écrit ses meilleures pages lorsque ces trois pays fondateurs ils sont fermement déplacés dans la même direction.

Maintenant, cependant, la partie la plus importante vient: le gouvernement est appelé à mettre immédiatement en place un plan de réformes et de projets. Cela doit se faire avec l’implication active des autonomies locales, pour représenter au mieux les besoins de la population et des spécificités territoriales.


De plus, en tant que Groupe pour les Autonomies, nous avons déjà demandé au Gouvernement de consacrer une attention particulière aux problèmes de la montagne. Comme on ne se lassera jamais de le répéter, la lutte pour la montagne est aussi une lutte contre l’instabilité hydrogéologique, en faveur de la biodiversité, de la culture et des traditions qui l’animent; c’est donc une question qui concerne tout le pays et pas seulement les communautés qui l’habitent. Le plan d’aide européen est en effet une occasion historique de faire face à un certain nombre de problèmes structurels qui traînent depuis trop longtemps. Nous nous efforcerons de le faire, dans le cadre de l’engagement général pour une Europe et une Vallée d’Aoste qui transforme cette crise en une occasion de devenir une société plus juste et plus moderne.

Albert Lanièce

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