La Chambre des Députés a approuvé le 19 juillet la proposition de loi constitutionnelle de modification des statuts des Régions à Statut spécial et des Provinces Autonomes de Trente et de Bozen en matière de forme de gouvernement et de loi électorale y afférente. Il s’ agit d’une mesure qui avait été approuvée une première fois à Montecitorio au mois de novembre de l ‘année passée, tandis que l’ approbation du Sénat, il y a un mois, a porté des modifications au texte, ce qui signifie que seulement avec le vote du 19 juillet se conclut la première lecture prévue par le procédé constitutionnel. Dans trois mois pourra se dérouler la votation définitive avant au Sénat et ensuite à la Chambre. A l’ état actuel des choses, cette approbation est escomptée. Il faut noter à ce propos que la Chambre des Députés n’a mème pas voté l ‘article 2 concernant la V allée d’ A oste, justement parce que le Sénat ne l’avait pas modifié. En déclaration de vote, le député Lucien Caveri a résumé les raisons de I’ attitude critique des parlementaires valdôtains: « le prends acte – soutient notre député – que le processus de modification s’est déroulé sans l’entente globale et concordée avec la Région Autonome de la Vallée d’Aoste qui était un présupposé politique nécessaire. La logique du « pacte » est présente dans !es actes fondateurs mêmes de l’autonomie spéciale valdôtaine. Tout raccourci parafi ainsi non partageable et porteur de risques. Il y a un noyau dur de principes constitutionnels qui ne peuvent pas être comprimés, même pas par l’instrument de la réforme constitutionnelle prévu par l’article 138 de la Constitution. Il serait incroyable si l’article 116 et !es statut d’autonomie étaient de la pertinence exclusive du Parlement national et si on éliminait cette logique « de pace » qui oblige les Chambres à une grande prudence état ne jamais considérer les autonomies spéciales comme des interlocuteurs auxquels imposer « manu militari » leurs décisions. Hélas, qui veut reconstruire l’histoire de chaque paragraphe de l’article 2 concernant la Vallée d’Aoste, même si personnellement nous nous sommes battus sur chaque verbe et sur chaque adjectif, pourra vérifier camme sur certaines questions au « non » officiel de la Vallée d’Aoste a suivi l’affination de la part de certains: « le Parlement c’est nous ». Cela a créé un vif malaise dans la communauté valdôtain qui parait cueillir une volonté de rompre ce pacte fondateur qu’il y a dans le Statut, bien qu’octroyé par la Constituante « . Sur le fond le député valdôtain a ajouté: « certaines questions, comme l’excessive complexité des normes, l’occasion perdue d’enraciner juridiquement le caractère politique de l’entente, la décision de réduire la période de résidence pour l’électorat actif contrebalancent négativement des thèmes intéressants comme les pouvoirs sur la forme de gouvernement, la plus grande liberté sur le référendum régional, le fait de ne pas devoir soumettre à référendum national les modifications du Statut. Certainement, positif est le fait qu’à la Vallée d’Aoste n ‘ait pas été inposée la norme transitoire et, jusqu’à la définition de la législation régionale, reste en vigueur le Statut actuel sans l’imposition de l’extérieur du modèle d’élection directe du Président de la Région. Il faut tenir en compte que la Vallée d’Aoste avait déjà des espaces plus vastes puisque la réforme statutaire de 1989 assignait à la Vallée la compétence sur la loi électorale sans liens proportionnels et l’assesseur technique figurait déjà dans le Statut ». Le député valdôtain signale, toutefois, qu’aujourd’hui il faut opportunément ouvrir le débat, qui revient « in primis » au Conseil de la V allée, sur les contenus à donner à la législation conséquente à la modification statutaire désormais imminente. La loi électorale regionale – on lit dans le projet de loi approuvé – devra déterminer « la forma di governo della Regione e, specificatamente, le modalità di elezione del Consiglio della Valle, del Presidente della Regione (la vie/le diction Président de la Jute disparait) e degli assessori, i casi di ineleggibilità e incompatibilità con le predette cariche, i rapporti fra gli organi della Regione, la presentazione e l’approvazione della mozione motivata di sfiducia nei confronti del Presidente della Regione, nonché l’esercizio del diritto di iniziativa popolare delle leggi regionali e del referendum regionale abrogativo, propositivo e consultivo. Al fine di conseguire l’equilibrio della rappresentazione dei sessi, la medesima legge promuove condizioni di parità per l’accesso alle consultazioni elettorali ». Il faut noter que la loi regionale n’ est pas sourrùse au visa et celle-ci le Gouvernement peut simplement promouvoir la question de légitimité constitutionnelle. Les limites de la loi sont indiquées dans la formule qui encadre la loi regionale qui doit être « in armonia con la Costituzione e i principi dell’ordinamento giuridico della Repubblica ». Cette définition « Ordinamento giuridico della Repubblica » remplace aussi – à l’art. 2 du Statut de la V allée d’ Aoste – la vieille définition, limitée à la législation régionale, « principi dell’ordinamento giuridico dello Stato ». Pow-1′ approbation de la loi regionale disparait I’ actuelle majorité des deux tiers, soutenue par le Conseil de la Vallée, et on prevoit simplement la majorité absolue des conseillers. Dans le cas où la loi soit approuvée avec la majorité simple un cinquantième des électeurs de la Région ou un cinquième des membres du Conseil de la V allée peut demander le référendum abrogatif, tandis que si la majorité est des deux tiers, le référendum peut ètre demandé seulement par un quinzième des électeurs signatures environ). À noter, encore, que le nouveau texte prévoit toute une série d’obligations dans le cas que le Conseil de la Vallée choisisse I’ élection directe du Président de la Région, prévoit ensuite l’incompatibilité entre la charge de conseil]er régional et celle de parlementaire européen et devient d’une année l’obligation de residence soit pour I’électorat actif que passif. Le député valdôtain évalue enfin très positivement la nouveauté prévoyant que les modifications au Statut approuvées ne soient sownises au référendum national, en vue aussi de la réforme future de notre Statut, et aussi le fait que, bien que n’ayant pas obtenu le principe de l’entente, que la Chambre a déjà accueilli en Commission dans la reforme du régionalisme, figure dans le texte une locution non satisfaisante mais innovatrice: » progetti di modificazione del presente Statuto di iniziativa governativa o parlamentare sono comunicati dal Governo della Repubblica al Consiglio regionale, che esprime il suo parere entro due mesi ».