Aujourd’hui, en Sénat nous avons voté une motion qui demandait au gouvernement de reconnaître la citoyenneté italienne au jeune étudiant Patrick Zaki. Patrick Zaky, chercheur égyptien de l’Université de Bologne, a été arrêté le 7 février 2020 au Caire alors qu’il rendait visite à sa famille. Porté disparu pendant 24 heures, à sa réapparition, il a appris de ses avocats qu’il présentait des signes évidents de coups et de torture par câbles électriques. Zaki risque jusqu’à 25 ans de prison pour dix messages d’un compte Facebook, que sa défense considère comme faux, mais qui a permis à la magistrature égyptienne de formuler de lourdes accusations d' »incitation à la protestation » et d' »incitation à des crimes terroristes ». Le 12 mars 2021, le Conseil des droits de l’homme des Nations unies a exprimé sa « profonde préoccupation face à la trajectoire des droits de l’homme en Égypte ». Les 31 pays signataires, dont les États-Unis et l’Italie, ont demandé à l’État égyptien de mettre un terme à la persécution des militants, des journalistes et des opposants politiques, ainsi qu’à leur libération immédiate. Le Europarlement lui-même a adopté une résolution dénonçant les violations des droits de l’homme en Égypte. Aujourd’hui, était notre devoir voter en faveur de cette résolution, les droits de l’homme ne sont pas négociables, la présence dans l’hémicycle de la Senatrice Liliana Sègre nous l’a rappelé. Pour toutes ces raisons, j’ai signé cette motion et j’ai voté en faveur.