Lors de la réunion du Conseil, Roberto Rosaire, Président de la quatrième Commission, a mis en lumière les nombreux défis associés à la mise en œuvre des districts du commerce. Selon lui, les témoignages et les auditions réalisées en commission ont révélé de nombreuses préoccupations exprimées par les principales associations de commerçants. Ces préoccupations, loin d’être marginales, ont été identifiées par le groupe même qui a proposé la loi.
« Le chemin d’examen de cette proposition a été long et parsemé d’obstacles. Les principales associations du secteur, souvent sollicitées pour donner leur avis, ont clairement exprimé leurs réserves. Bien que l’objectif de protéger les activités dans les zones à risque de désertification soit noble, d’autres initiatives, déjà soutenues par la Région, ont été jugées plus adaptées. » a déclaré M. Rosaire.
Il a également évoqué une suggestion faite par l’Assesseur Grosjacques, celle de créer une table ronde avec toutes les parties prenantes pour discuter des meilleurs moyens de soutenir les commerces locaux.
Giulio Grosjacques, de son côté, a souligné la nécessité d’une action rapide et efficace pour soutenir le secteur commercial, en proie à de graves difficultés. « Le contexte actuel, marqué par des turbulences économiques et des changements rapides, nécessite des mesures immédiates. Les districts commerciaux, bien qu’intéressants en théorie, présentent de longs délais de mise en œuvre et sont basés sur des perspectives incertaines. » a-t-il affirmé.
Grosjacques a également rappelé les efforts déjà déployés pour soutenir les petites entreprises, notamment dans les zones à risque de désertification. Pour lui, ces mesures, bien que non définitives, ont montré leur efficacité : « Nous avons déjà mis en place des mesures de soutien pour les petits commerces, qui ont été bien accueillies et ont permis de maintenir en vie des entreprises qui auraient autrement été vouées à la fermeture. »
En conclusion, les interventions de Rosaire et Grosjacques ont mis en lumière la complexité de la question des districts du commerce en Vallée d’Aoste. Leurs arguments, fondés sur des recherches approfondies et des consultations avec les parties prenantes, plaident pour une approche plus nuancée et adaptée à la réalité locale.