La vie de l'Union

Giada et Tiziana: deux visages du « Peuple »

L'Union se raconte

Le Peuple Valdȏtain, comme vous le savez, s’est adapté à son temps depuis un certain nombre d’années: il a abandonné sa forme imprimée, devenue insoutenable en termes de coût et obsolète en termes de distribution, pour se transformer en blog. Une version exclusivement numérique, donc,  plus abordable sur le plan éditorial et économique et aussi plus facilement utilisable par les lecteurs.


Actuellement deux collaboratrices du Peuple sont Tiziana Balma et Giada Pasquettaz: la première se consacre à la composition et à la correction des textes, tandis que la seconde s’occupe plus particulièrement de la partie technologique, c’est-à-dire du téléchargement des contenus sur le site, en les adaptant aux besoins d’une communication plus moderne, et de la publication sur les réseaux sociaux.


Tiziana et Giada sont deux personnes très éloignées l’une de l’autre, en termes d’âge et  géographiquement (surtout en ce moment), mais elles ont néanmoins coopéré de façon très harmonieuse dès le début, poussées par la passion pour ce qu’elles font et leur amour pour l’Union Valdôtaine

Tiziana, 61 ans, professeur d’anglais à l’Isiltp de Verrès, représente le passé et donc, en partie, la mémoire historique du Mouvement (dans les années 1990 et 1991, elle a été rédactrice en chef du Peuple, qui était alors un hebdomadaire et était distribué par la poste au domicile des adhérents).


Giada, quant à elle, âgée de 29 ans, avec sa fraîcheur et sa rapidité de langage, représente le présent et l’avenir de la communication politique, domaine dans lequel elle travaille depuis plusieurs années. Elle se trouve actuellement au Japon, car elle nourrit depuis son enfance une profonde passion pour ce pays, passion qu’elle a concrétisé  depuis deux ans  en suivant un cours de langue japonaise.

Il nous parle de Tokyo avec enthousiasme: « Je suis très heureuse ici, la ville est fantastique. Je suis arrivée le 21 juillet et je resterai ici jusqu’en septembre. Jusqu’à présent, j’ai visité Tokyo, Kyoto, Osaka et Nara, ainsi que quelques petites villes autour de Tokyo. L’école est très bonne, mais aussi très exigeante. Tous les après-midi, je suis des cours avec des professeurs extrêmement compétents qui me suivent à la fois en grammaire et à l’oral. J’ai des camarades de classe qui viennent du monde entier: de la Chine à la Mongolie, de la Russie et même du Myanmar« . Parlant des difficultés rencontrées jusqu’à présent, Giada nous rappelle que: « Le Japon est un monde très différent du nôtre et il est souvent difficile de s’y conformer et de se faire accepter« . Quant aux raisons qui l’ont poussée à choisir une langue aussi difficile que le japonais, Giada explique que: « Lorsque j’étais enfant, j’ai regardé un film du célèbre réalisateur Miyazaki et j’en suis tombée complètement amoureuse. À partir de là, à travers la littérature japonaise, j’ai voulu mieux connaître la culture d’un pays si lointain et si différent du nôtre, au point d’en apprendre la langue« .

Tiziana, en revanche, nous confie que « je ne me rends compte que Giada est à Tokyo que parce qu’elle ne répond plus en quelques minutes aux demandes de publication ou aux messages, comme c’était le cas auparavant. Car je continue à travailler sans tenir compte des 7 heures de décalage horaire qui me séparent d’elle. Pour le reste, je sais que je peux compter sur elle, comme toujours, même si je dois attendre un peu plus longtemps qu’avant pour avoir son feed-back« . Ce qui n’est heureusement pas un problème, car avec cette version numérique du Peuple, il n’y a pas de délais stricts. Quant à leur collaboration, c’est-à-dire l’union de deux mondes si différents, Tiziana nous dit: « C’est agréable de travailler et de discuter de communication avec une fille si jeune et si en phase avec son temps. De plus, par une coïncidence incroyable, Giada a choisi un parcours d’études et de langues similaire à celui de ma fille, je m’identifie donc à sa famille et j’éprouve de la fierté mais aussi un peu d’appréhension pour elle qui est si loin.Ce sont des choix qui dénotent néanmoins du courage, de la curiosité et de l’ouverture au monde. Je suis sûre que ce sera une expérience incroyable pour elle et qu’elle en reviendra changée et mûrie« .

Pour Giada aussi, le bilan de la collaboration est positif: « on apprend toujours de la confrontation avec les autres, on découvre de nouvelles choses simplement parce que nous avons des vies différentes et des parcours éducatifs, culturels et sociaux différents.  D’un côté, Tiziana est l’enseignante qui est très bien préparée mais qui s’éloigne parfois du langage des réseaux sociaux, et puis il y a moi qui, pour rester dans les règles des réseaux sociaux, me perd parfois dans des erreurs grammaticales. Mais en fin de compte, nous trouvons toujours le bon compromis linguistique et, en général, même sous pression, nous sortons toujours au bon moment et nous sommes toujours en accord et satisfaites de ce que nous créons« .


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