Elisabetta Tubère, femme énergique, engagée en politique, a une expérience au sein du Conseil municipal d’Aoste, est membre du Conseil d’administration du G.B. Festaz depuis 8 ans et est Ingénieur en électronique!
Terminés ses études, elle a travaillé quelques années, en dehors de notre région, dans le domaine de l’électronique, puis elle est revenue en Vallée d’Aoste où maintenant elle travaille plus spécifiquement dans le domaine de l’informatique: “Je suis chef de projet chez In.Va depuis 2015. Bien sûr, travailler ici signifie interagir principalement avec le secteur public, que ce soit la Région ou l’USL, ce qui m’a permis de bien connaître le fonctionnement de l’ensemble du processus administratif, les différents interlocuteurs et la manière de franchir toutes les étapes du processus”.
Elisabetta, qui est Présidente de la Section de l’Union Valdôtaine de Aoste-Ville depuis plusieurs mandats, a développé un intérêt pour l’administration publique dès son plus jeune âge, même si sa famille avait une position politique différente: sa grand-mère, par exemple, a été l’une des premières femmes Conseillères régionales, dans les rangs de la DC, dans les années 70: “Moi, en revanche, j’ai toujours nourri un esprit fortement autonomiste, par conséquent le seul Mouvement auquel j’aurais pu me rapprocher était justement l’Union Valdôtaine”. Il y a plus de 20 ans, elle a rejoint la Section d’Aoste-Ville qui, à l’époque avait Renato Favre comme Président. “Notre Section a parfois eu une vie mouvementée, car il est arrivé que certains de nos membres, surtout parmi les élus, tant au Conseil municipal qu’au Conseil régional, aient migré ailleurs, vers d’autres partis”.
Il semble que, depuis quelques années, la situation est très changée: “Je constate que les gens sont intéressés à participer aux discussions, aux décisions de la Section, mais qu’au-delà, ils ne participent plus directement aux différentes moments de rencontre. En effet, nous organisons souvent des réunions informelles, des apéritifs, des occasions de discuter entre amis, et je vois que, malheureusement, il n’y a plus autant de présence qu’ auparavant”. Il ne fait aucun doute que l’expérience Covid a profondément marqué tout le monde et qu’il reste peut-être des répercussions sur la manière dont nous nous socialisons.
“À la section d’Aoste-Ville, il y a différents types d’adhérents – explique Elisabetta – les membres historiques, qui ont toujours renouvelé leur adhésion, un faible pourcentage de personnes qui ne renouvellent leur adhésion qu’en vue d’élections ou d’autres événements importants de ce type. Et puis il y a les nouveaux membres qui veulent absolument adhérer à l’Union, mais qui ne participent pas tellement aux discussions de la Section. Et c’est dommage car, à la Section d’Aoste-Ville, il y a l’habitude de se réunir souvent: ils n’ont pas de siège propre mais les réunions se tiennent soit au Siège Central, soit dans un bureau aimablement mis à disposition par Antonella Marcoz, l’une des trois femmes membres du Comité de Direction, avec Patrizia Demartini. “Nous tenons parfois des réunions du Comité de Direction seulement, surtout si nous avons eu un court préavis en vue, par exemple, d’un Conseil Fédéral. Mais nous organisons aussi périodiquement des Assemblées auxquelles participent tous nos membres et parfois également leurs familles. À chaque fois, il y a beaucoup de débats, notamment parce qu’il y a des personnes d’une grande profondeur et d’une grande expérience politique dans notre Comité de Direction, comme Carlo Ferina, Andrea Noro, Roberto Barmasse, etc”.
À propos du rassemblement de l’aire autonomiste en cours, Elisabetta nous dit: “Nous avons tous beaucoup d’attentes pour la Réunion, mais nous aimerions que des limites soient posées: par exemple, nou voyons déjà revenir des gens qui n’étaient plus membres depuis longtemps, et nous en sommes heureux, mais nous aimerions avoir des règles claires pour définir ces retours.Nous aimerions également des lignes directrices pratiques, par exemple si une personne n’a pas renouvelé son adhésion depuis 10 ans, quand elle revient, quel est le montant que nous lui demandons de payer? Ou encore, comment traiter les personnes qui se sont inscrites mais qui ne se présentent jamais aux réunions et ne répondent pas aux invitations? Je pense que quiconque décide de se réinscrire, d’une manière ou d’une autre, assume une responsabilité et devrait être soumis à toute une série de règles que nous devrions bien définir, ainsi qu’à la révision de notre Statut”.
Pour l’avenir de l’UV, Elisabetta Tubère est très positive: “Oui, parce que nous avons des élus extrêmement compétents. La seule remarque que je ferais, c’est qu’il y a encore un manque de bonne communication au sein du Mouvement, parce que parfois on se retrouve dans des occasions officielles comme un Conseil Fédéral ou un Congrès, à prendre acte de décisions qui ont déjà été prises. J’aimerais que tout le monde participe davantage au processus de décision”.