Suite à l’annonce de la fermeture du Tunnel du Mont-Blanc pour une période estimée à 9 semaines, le Président de la Région, Renzo Testolin, a organisé une réunion d’actualisation pour examiner en détail les conséquences sur la mobilité et l’accessibilité à la Vallée d’Aoste. Cette fermeture, initialement prévue pour durer 15 semaines, s’étendra du 16 octobre au 18 décembre au plus tard. La réunion a rassemblé plusieurs membres du gouvernement régional, des conseillers régionaux, des maires concernés, des représentants de l’ANAS, des sociétés gérant les tunnels du Mont-Blanc et du Grand-Saint-Bernard, des autorités routières valdôtaines, de la Chambre valdôtaine des entreprises et des professions, des syndicats, des forces de l’ordre, des responsables régionaux des Transports et des Infrastructures, le Chef de la Protection civile, les Directeurs généraux de l’ARPA et de l’Université de la Vallée d’Aoste.
Comme l’a rappelé le Président Testolin, la décision de fermer le tunnel est survenue après un éboulement survenu le 27 août dernier en Maurienne (France), qui a entraîné une suspension temporaire de la circulation des poids lourds sous le tunnel autoroutier du Fréjus. La Commission intergouvernementale du Tunnel du Mont-Blanc, réunie le 7 septembre dernier, a confirmé la nécessité de procéder à d’autres travaux de maintenance déjà prévus pour l’automne 2023, malgré le report des travaux de rénovation prévus pour 2024.
Selon le Président Testolin : « Les nouvelles dates s’inscrivent dans le calendrier précédemment approuvé, identifié comme la période ayant le moins d’impact sur la circulation des véhicules légers dans les territoires frontaliers. En ce qui concerne les conséquences de la fermeture du tunnel sur le territoire de la Vallée d’Aoste, dès juin dernier, nous avons jugé bon de solliciter les experts de l’ARPA de la Vallée d’Aoste et de l’Université de la Vallée d’Aoste. »
L’ARPA a été chargée de renforcer la surveillance de la qualité de l’air dans la Vallée d’Aoste le long des principaux itinéraires routiers et autoroutiers menant au tunnel.
Le Président a ajouté : « Les données recueillies pendant la période de fermeture permettront d’établir des comparaisons et de réfléchir à la situation environnementale des territoires traversés par les flux de trafic international, en coordination avec le Piémont, la Savoie et la Haute-Savoie. »
Quant à l’Université de la Vallée d’Aoste, elle a été sollicitée pour étudier les retombées des fermetures, non seulement économiques mais aussi socioculturelles. L’objectif est d’évaluer précisément l’impact du tunnel sur la Vallée d’Aoste et sur l’espace transfrontalier, ainsi que de disposer d’informations utiles pour orienter les décisions politiques régionales, italiennes et européennes.
En conclusion, le Président de la Région a exprimé le « vif espoir que la circulation au Mont-Blanc puisse reprendre même quelques jours avant le 18 décembre, invitant à faire tout ce qui est possible et à informer en temps voulu les institutions et les usagers d’une éventuelle réouverture anticipée du tunnel ».