Les infrastructures au cœur des discussions entre l’Italie et la France : un nouveau cap pour la coopération bilatérale
Au cours des rencontres qui se sont tenues les 3 et 4 avril à Paris, une délégation de députés et de sénateurs de la section bilatérale Italie-France de l’Union Interparlementaire a abordé des sujets d’actualité internationale brûlants. Dirigée par Piero Fassino et incluant le député valdôtain Franco Manes, la délégation a mis en lumière des thèmes variés, parmi lesquels la situation en Ukraine, la crise à Gaza, et surtout la situation des infrastructures de transport entre l’Italie et la France.
Cet événement, marqué par la première rencontre de ce type depuis les défis posés par la pandémie et les récentes élections, a pris fin avec une réception à l’Ambassade d’Italie à Paris, gracieusement offerte par l’ambassadrice Emanuela D’Alessandro. Cette réunion a renforcé la coopération parlementaire sous l’égide du Traité du Quirinale, soulignant l’importance de ce pacte qui transcende la simple amitié pour s’inscrire dans une logique de coopération durable.
Les discussions ont mis en avant les positions convergentes des deux pays sur des enjeux internationaux majeurs, telles que le soutien à l’Ukraine et la lutte contre le terrorisme. L’importance de poursuivre avec détermination les travaux sur la ligne ferroviaire à grande vitesse Torino-Lione a été soulignée, projet vital pour la mobilité et le développement économique transfrontalier.
La question du Tunnel du Mont Blanc a été au centre des débats, reconnue comme cruciale pour la mobilité et l’économie de la Vallée d’Aoste. « Les problématiques liées aux transports, exacerbées par la fermeture du Tunnel du Mont Blanc et par l’interruption de la ligne ferroviaire le long du Fréjus, requièrent une réponse coordonnée et urgente de la part des gouvernements italien et français, » a déclaré le député Franco Manes. Il a insisté sur la nécessité d’une action commune pour surmonter ces défis.
Tout au long des discussions bilatérales, Manes a souligné l’importance du Traité du Quirinale comme fondement d’une coopération renouvelée et intensifiée entre l’Italie et la France. « La première réunion du Comité frontalier, prévue par le Traité du Quirinale, représente un pas décisif vers une collaboration pratique de nos administrations, dépassant la séparation opérationnelle traditionnelle, » a-t-il affirmé, promouvant une approche novatrice qui facilite une collaboration effective et transversale.
L’urgence d’accélérer le processus de résolution des problématiques infrastructurelles liées à la mobilité transalpine a été unanimement reconnue, avec l’objectif de fournir des solutions concrètes et rapides qui répondent aux besoins des territoires et des populations concernés.
Cette rencontre a renforcé les liens entre l’Italie et la France, démontrant la volonté commune de travailler étroitement pour relever les défis actuels et futurs, dans un contexte européen et international, avec un engagement renouvelé vers une coopération stratégique et bénéfique entre les deux pays.