Cette crise de Gouvernement et l’intense confrontation parlementaire qui en a suivi ont finalement permis de mettre au centre les exigences des territoires qui ont été en marge dans les derniers mois. Il est évident que la Vallée d’Aoste, nos Institutions, notre Montagne et son peuple n’ont pas eu l’attention qu’ils méritaient.
Tout à l’heure j’ai rencontré le Ministre de l’Économie, Roberto Gualtieri, et il y a eu une confrontation directe pour faire avoir une aide à l’économie valdôtaine.
Du côté du ministre, j’ai eu la volonté de trouver une solution concrète pour inclure, dans les prochaines mesures, l’exclusion des sociétés de remontée mécanique à participation publique et de la CVA des contraintes de la loi Madia.
Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour préserver ces entreprises du déficit, car cela créerait des contraintes énormes pour leur reprise économique. Ce fut aussi l’occasion de souligner l’importance de notre Maison de Jeu de Saint-Vincent : une pièce importante de notre économie, dans le cadre des initiatives qui sont prévues pour faire repartir le pays.
J’ai en outre demandé que, dans le prochain Décret Ristori, il y ait une attention particulière à la réalité de Montagne, avec des initiatives visées à toutes nos réalités d’entreprise.
Nous avons enfin l’occasion de renouer une collaboration plus profonde et plus attentive avec le Gouvernement, agir pour obtenir des objectifs tangibles. Même dans le vote de confiance d’hier, mon engagement a été de soutenir les familles et les travailleurs valdôtains. Un engagement qui continue, parce que le moment historique que nous vivons est terrible et la pandémie ne nous donne pas de répit, et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour faire ma part, dans le seul intérêt des Valdôtains.
Je suis convaincu que chacun peut exprimer sa pensée, dans le respect des idées des autres et toujours avec un langage approprié. Dans ce cas, j’aime rappeler un thème qui est cher à nos vieux : « Bien faire et laisser dire ».
A tous les autres, les conclusions qui s’imposent.
Albert Lanièce