À la veille de la discussion au Conseil régional du projet de loi visant à introduire les trois préférences avec le choix de genre différent, le rapport sur le genre élaboré par l’INPS a été rendu public.
Le tableau qui en ressort est inquiétant et confirme la condition défavorable des femmes dans tous les domaines : social, civil et économique. Bien que les femmes aient généralement de meilleurs résultats scolaires, elles restent fortement pénalisées sur le plan de l’emploi (52 % des femmes employées contre 70 % des hommes), avec un écart de rémunération pouvant aller de 20 % à 66,5 % de moins que leurs collègues masculins. Pour les cadres, le déséquilibre est énorme : seules 21 % des femmes ont un contrat de dirigeant, contre 78,9 % de leurs collègues masculins. L’écart de rémunération se reflète également dans les régimes de retraite.
À cette image qui révèle de profondes disparités économiques affectant négativement tous les aspects de l’existence des femmes, s’ajoute celui d’une représentation politique inadéquate. Notre région, avec ses trois conseillères actuelles sur une assemblée régionale de 35 membres, affiche probablement le bilan le plus négatif d’Italie et d’ailleurs. Un bilan dont on ne peut pas être fiers.
Quelles sont les solutions ? Elles sont nombreuses et variées, affectant des domaines différents, mais certainement et avant l’une d’entre elles doit comporter un rééquilibrage des genres là où sont prises des décisions qui affectent la vie de tous les citoyens : dans les institutions et dans la politique.
C’est pourquoi la réunion du Conseil régional de demain, 26 février, sera un grand moment de vérité pour savoir qui veut vraiment commencer à essayer de mettre fin à un déficit démocratique évident, en approuvant, sans escamotages ou rebondissements ultérieurs, l’amendement à la loi électorale signé par l’Union Valdôtaine et les autres forces de la majorité, qui introduit la préférence de genre.
Cette mesure ne sera pas conclusive, mais constituera, certainement, un petit pas en avant !
Patrizia Morelli
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Alla vigilia della discussione in Consiglio regionale della proposta di legge che intende introdurre le tre preferenze con la scelta del genere diverso, viene reso pubblico il Rendiconto di genere redatto dall’INPS.
Il quadro che ne emerge è preoccupante e conferma la condizione di svantaggio delle donne in tutti gli ambiti, sociali, civili ed economici. Nonostante le donne abbiano tendenzialmente migliori risultati scolastici, risultano ancora pesantemente penalizzate sul fronte lavorativo (52% di donne occupate rispetto al 70%di uomini), con un gap retributivo che va dal 20% al 66,5% in meno dei colleghi uomini. Per le figure dirigenziali lo sbilanciamento è enorme, solo il 21% delle donne ha contratti da dirigente contro il 78,9% dei colleghi uomini. Il divario retributivo si riflette poi anche sui trattamenti pensionistici.
A fianco di un quadro che evidenzia profonde disparità economiche che si ripercuotono negativamente su tutti gli aspetti dell’esistenza delle donne, si aggiunge quello della inadeguata rappresentanza politica e la nostra Regione, con le sue attuali 3 consigliere su un’assemblea regionale di 35 componenti, vanta probabilmente il record più negativo d’Italia e non solo. Un primato di cui non andare fieri.
Quali le soluzioni? Tante e diversificate, che vadano ad agire su diversi fronti, ma certamente in primis è necessario un riequilibrio dei sessi là dove vengono prese le decisioni che condizionano la vita di tutti i cittadini: nelle istituzioni e nella politica.
Per questo, la seduta del Consiglio regionale di domani, 26 febbraio, costituirà un grande momento di verità su chi vuole veramente cominciare a provare a mettere fine a un evidente deficit di democrazia, approvando, senza ulteriori escamotages o colpi di scena, la modifica della legge elettorale sottoscritta dall’Union Valdôtaine e dalle altre forze di maggioranza che introduce la preferenza di genere.
Non sarà una misura risolutiva, ma un piccolo passo avanti, certamente sì!
Patrizia Morelli