L’Union Valdôtaine félicite ses élus qui, par un travail ponctuel, tant au niveau parlementaire que gouvernemental, ont réussi à obtenir l’exclusion des contraintes de la Loi Madia (Loi coordonnée sur les services publics) de la CVA qui pourra donc fonctionner sur le marché en tant que société cotée en Bourse, tout en restant une société publique contrôlée à 100 %. Il s’agit d’une étape importante pour garantir l’avenir d’une entreprise stratégique pour la Vallée d’Aoste comme la CVA et pour le système énergétique national dans un moment particulièrement délicat pour le secteur de l’énergie. Les avantages découlant de cette exclusion vont d’une plus grande autonomie dans l’élaboration des choix économiques et stratégiques à une accélération de la croissance de l’entreprise, de la diversification des activités à la simplification de l’achat de nouvelles centrales de production d’énergie à partir de sources renouvelables hors de la Région, du développement de nouveaux actifs de l’entreprise et de la mobilité électrique aux technologies émergentes de stockage électrique.
Sans doute un résultat, comme l’ont souligné le Sénateur Albert Lanièce et le Président Erik Lavevaz, qui « arrive au terme d’un parcours long et complexe et nous sommes très heureux que la question ait enfin été comprise au Parlement et Gouvernement ».
La Région Vallée d’Aoste, actionnaire unique de la Cva à travers la financière Finaosta spa, précise que l’entreprise « sera ainsi en mesure d’intervenir plus facilement sur le plan de développement industriel, en éliminant les obligations qui nécessitaient des démarches administratives complexes avant de faire des choix de marché significatifs, avec pour conséquence une perte de compétitivité par rapport aux principaux concurrents non soumis à de telles contraintes ».
Ce considérable résultat, pour toute notre région, fait comprendre l’importance d’avoir des élus à Rome qui mettent les intérêts de la Vallée d’Aoste au centre de leurs actions.