La conférence sur l’Avenir de l’Europe a été l’apport pour porter l’Europe au cœur de la Vallée d’Aoste : l’assemblée du conseil. Un parcours, en réalité, initié par un groupe d’étudiants universitaires valdôtains grâce à l’événement « Nouvelles idées pour l’Europe ». Le projet, né à l’initiative de la Présidence du Conseil Vallée, en collaboration avec l’Assessorat régional des affaires européennes par l’intermédiaire d’Europe Direct Vallée d’Aoste et de l’Université de la Vallée d’Aoste, avait été annoncé à la mi-décembre 2021 et avait vu la présentation officielle des idées en janvier 2022.
Montagne, plurilinguisme et la gestion des ressources hydriques les thèmes des propositions des jeunes valdôtains qui, après la présentation au public, sont arrivés dans les Commissions du Conseil Régional. Parler d’Europe mais en partant du « bas » est aussi le cœur de la conférence de l’Europe. Donner la parole aux territoires, à tous les citoyens pour construire ensemble, par un processus démocratique, une Europe des peuples. Le Parlement, le Conseil et la Commission européenne, à travers la plateforme web futureu.europa.eu, offrent à tous les citoyens de l’Union la possibilité de raisonner ensemble sur les priorités de l’Europe.
Une occasion de faire des propositions et d’améliorer notre présent et notre avenir en tant que citoyens européens. Occasion également accueillie par l’Assemblée régionale valdôtaine qui, au cours des travaux du Conseil du 23 mars, a approuvé à l’unanimité une résolution visant à expliciter une série de priorités à la conférence. Tout d’abord l’urgence de réviser la loi 18 de 1979 qui traite de l’élection des membres du Parlement Européen revenant à l’Italie, l’objectif est d’assurer une représentation effective à tous les territoires régionaux, y compris par une proposition de loi d’initiative régionale.
Une priorité pour la Vallée d’Aoste en vue des prochaines élections européennes de 2024. La loi 18/79 ne reconnaît pas de siège à notre région et nous oblige à participer au scrutin sous la circonscription du Nord-Ouest en profitant aux régions ayant une population plus nombreuse : donc, toutes.
Un stop qui montre que le sujet n’est pas d’intérêt national.
Que peut faire concrètement l’Assemblée valdôtaine pour apporter en Europe les exigences d’une petite réalité comme la nôtre, en plus de présenter à la conférence la résolution approuvée? Le thème a été abordé par le conseiller de l’Union Valdôtain Renzo Testolin « Nous sommes une petite réalité mais nous sommes aussi très particuliers et c’est bien sur ça ça qu’il faut travailler majeur d’acquérir une efficacité dans l’Union européenne. Il y a une volonté de l’UE de permettre aux régions de valoriser leurs particularismes dans le contexte européen et nous devons travailler en ce sens pour saisir cette opportunité. Les situations « macro » qui conduisent à des décisions uniformes de l’UE peuvent impliquer même les petites régions comme la nôtre. Il faut donner le juste poids et la juste dignité à des Régions comme la nôtre. C’est pourquoi nous avons besoin d’une plus grande implication de notre Assemblée sur ce sujet qui est et sera de plus en plus important pour l’avenir, Pour toutes ces raisons, je pense qu’il serait important de travailler pour une conscience européenne en créant une commission de conseil spécifique consacrée au thème de l’Europe« .