Europe

Les dates de l’indépendantisme catalan

AP Photo/Emilio Morenatti

D’une autonomie à l’autre (1931-2011)

  • 1931 – Abdication du roi Alphonse XIII, le 14 avril, et proclamation de la République d’Espagne ; au mois d’août le statut d’autonomie de la Catalogne est approuvé par un plébiscite ; en septembre le Parlement espagnol l’approuve à son tour, avec des restrictions
  • 1933 – Insurrection contre le Gouvernement espagnol, réprimée : le président de la Generalital Lluis Companys et d’autres membres de son gouvernement sont arrêtés, le statut d’autonomie est abrogé
  • 1936 / 1975 – Dictature franquiste ; capturé à nouveau par La Gestapo, Lluis Companys est fusillé le 15 octobre1940 ; le 6 juillet 1947 Francisco Franco rétablit formellement la monarchie, mais conserve la fonction de chef de l’État, assisté d’un conseil de régence ;
  • 1975 – Mort de Francisco Franco ; le roi Juan Carlos lui succède ; une Constitution est approuvée, qui prévoit la formation de « Communautés autonomes »
  • 1979 – La Catalogne se constitue en Communauté autonome ; un statut provisoire est approuvé
  • 1980 – Les premières élections régionales sont remportées par le mouvement autonomiste et fédéraliste « Convergencia i Uniò », guidé par Jordi Pujol, qui est élu Président de la Generalitat
  • 2003 – Les élections régionales du 16 novembre voient la victoire des partis indépendantistes
  • 2006 – Le 18 juin les Catalans approuvent par référendum une réforme du statut prévoyant un remarquable élargissement des espaces d’autonomie, qui est le fruit d’un accord entre le gouvernement socialiste espagnol guidé par José Luis Rodriguez Zapatero et la Generalitat, présidé par Pasqual Maragall, leader du Partit dels Socialistes de Catalunya : la Catalogne y est reconnue en tant que « nation »
  • 2009 – Le 13 décembre un référendum consultatif tenu dans 116 Communes catalanes lance la lutte pour l’indépendance
  • 2010 – Le 10 juillet le Tribunal Constitutionnel espagnol (qui est un organe politique et non juridictionnel) abroge 14 articles du statut d’autonomie de la  Catalogne, en limitant notamment ses compétences en matière linguistique et niant sa nature de nation ; un million de Catalans répliquent en participant à une manifestation au cri de « Catalogne n’est pas Espagne » ; le 28 novembre les élections régionales voient la victoire des nationalistes de « Convergencia i Uniò » guidés par Artur Mas
  • 2011 – La crise globale frappe durement la Catalogne et alimente l’idée indépendantiste

Vers l’indépendance (2012-2016)

  • 2012 – Le 11 septembre, lors de la « Diada », fête nationale catalane, un million et demi de manifestants participent, à Barcelone, à une manifestation qui marque le début de la lutte pour l’indépendance, annoncée le 21 septembre suivant par le porte-voix officiel de la Generalitat Francesc Homs ; le 27 septembre le Parlement catalan approuve une résolution pour promouvoir un référendum sur l’autodétermination ; des élections anticipées sont organisées le 28 novembre, qui voient la victoire des partis séparatistes, avec un recul de la droite nationaliste et une progression de la gauche républicaine
  • 2013 – La « Diada » du 11 septembre est l’occasion pour une autre manifestation indépendantiste éclatante à Barcelone
  • 2014 – Autre manifestation de 2 millions de personnes pour la « Diada » de Barcelone ; le 19 septembre le Parlement catalan approuve l’organisation d’un référendum sur l’autodétermination, prévu pour le 9 novembre ; malgré la menace d’emprisonnement de Mas et de révocation du statut d’autonomie, le référendum se déroule avec la participation de 2.300.000 votants, dont 80% choisissent la sécession
  • 2015 – Les élections régionales du 25 septembre, qui suivent la manifestation d’un million de personnes qui s’est déroulée lors de la « Diada », prennent l’allure d’un référendum indépendantiste et voient la progression de la coalition guidée par Artur Mas, qui est accusé d’avoir promu, en 2014 la proposition du référendum sur l’autodétermination, et soumis à une enquête pénale ; le 9 novembre le Parlement catalan vote à l’unanimité le début du processus d’indépendance, dont l’aboutissement est prévu en 2017 ; le 2 décembre le Tribunal constitutionnel annule cette décision ; suite aux élections du Parlement espagnol du 20 décembre, l’extrême gauche nie son appui au gouvernement d’Artur Mas 
  • 2016 – Le nouveau président de la Generalitat, élu le 12 janvier , est Carles Puigdemont, qui poursuit le projet indépendantiste 

2017 : l’année cruciale

  • 2017 – Le 24 janvier Puigdemont tient un discours devant le Parlement Européen pour expliquer les raisons de l’indépendance catalane et pour confirmer la volonté du peuple catalan de rester dans le cadre de l’Union Européenne ; le 6 février débute le procès contre Mas, accompagné au tribunal par Puigdemont et des milliers de manifestants indépendantistes, alors qu’une enquête pénale est ouverte contre la présidente du Parlement Carme Forcadell aussi ; suite à une mission infructueuse à Madrid, le 22 mai, pour trouver un accord avec Mariano Rajoy sur le déroulement du référendum d’autodétermination, le 9 juin Puigdemont fixe la date du référendum pour l’autodétermination au 1er octobre 2017 et le Parlement catalan l’officialise le 28 août, par une loi prévoyant, en cas de victoire des indépendantistes, la proclamation de la République de Catalogne dès le 2 octobre ;  le 7 septembre le Tribunal constitutionnel suspend la validité du décret d’application, sur un recours du gouvernement espagnol ; la « Diada » du 11 septembre voit la participation d’un million de manifestants indépendantistes ; le 12 le procureur espagnol ordonne la confiscation des fiches électorales ; le 16 plus de 700 syndics (sur les 948 existant au total en Catalogne), réunis à Barcelone au palais de la Generalitat, se prononcent officiellement en faveur du référendum, alors que la police judiciaire et la Guardia Civil perquisitionnent les imprimeries en confisquant 10 millions de fiches, et les rédactions des journaux; le 20 septembre 14 dirigeants du Gouvernement catalan sont arrêtés et la foule assiège pacifiquement les postes de polices pendant deux jours, en offrant des œillets aux agents au cri de « Liberté, indépendance » ; les agents qui perquisitionnent l’Assessorat de l’économie sont à leur tour assiégés par 40.000 manifestants, le 21 ; les actes d’intimidation se multiplient : le gouvernement espagnol envoie en Catalogne 10.000 agents de la Guardia Civil, quatre navires dans le port de Barcelone et une à Tarragone, chargés de soldats prêts à intervenir ; 420 membres du clergé s’adressent au pape (qui ne répond pas) pour qu’il invite le gouvernement espagnol « publiquement ou par les voies diplomatiques, à revoir son opposition viscérale au référendum, demandé par 80% de la population, et à cesser ses actions répressives » ; au monastère de Montserrat, haut-lieu historique de l’opposition antifranquiste, dans les homélies on affirme que « nos droits fondamentaux ont été blessés, nous demandons d’être consultés », et on prie pour que Dieu aide les Catalans « à affronter ces jours de manière pacifique » ;  les fiches électorales sont distribuées clandestinement partout ; des manifestations indépendantistes, qui rassemblent des centaines de milliers de personnes, s’organisent chaque jour ; dès le 29 septembre des milliers de bénévoles occupent en permanence les écoles où les votations devront se dérouler ; le même jour la magistrature défend à la Generalitat d’activer le vote électronique ; le 1er octobre, malgré la rude répression policière de la Guardia Civil, qui tire des balles de gomme contre les électeurs en queue pour voter en provoquant près de 900 blessés, et la fermeture de 319 sièges électoraux sur 6.000 environ, 2 millions et demi de Catalans réussissent à voter, dont 90% choisissent l’indépendance ; le lendemain les responsables de l’Union Européenne (Juncker, Tusk et Tajani, qui appartiennent tous au Parti Populaire comme Rajoy) refusent l’appel de Puigdement à jouer le rôle de médiateurs ; le 3 une grève générale bloque la Catalogne, des manifestations indépendantistes s’organisent dans toute la région et le roi d’Espagne Philippe VI accuse le peuple catalan et son gouvernement de déloyauté et de violation de l’État de droit ; le 4 Puigdemont réplique en annonçant la proclamation de l’indépendance le lundi 9 suivant, lors d’une séance du Parlement que, cependant, le Tribunal constitutionnel suspend dès le 5 ; le 8 une manifestation anti-catalane organisée par le gouvernement espagnol à Barcelone réunit 350.000 personnes, provenant de toute l’Espagne ; le 10, devant le Parlement réuni, Puigdemont déclare, sur la base du référendum, le droit l’indépendance, mais en suspend l’application pour entamer un processus de dialogue avec Madrid ;  le 11 Rajoy réplique en déclarant inadmissible toute médiation et impose à Puigdemont un ultimatum de cinq jours pour éclaircir le sens de sa déclaration, menaçant la suspension du statut d’autonomie ; Puigdemont ignore l’échéance et le 16 octobre la magistrature arrête les deux leaders des associations indépendantistes Jordi Sanchez et Jordi Cuixart, coupables d’avoir organisé les manifestations de protestation du 20 septembre, et le commandant de la police catalane (Mossos de Esquadra) est mis sous surveillance judiciaire ; le même jour le gouvernement espagnol somme encore à nouveau Puigdemont d’éclaircir dans le délai de trois jour si le Parlement catalan a déclaré l’indépendance ou non ;  le 17 des manifestations rassemblent des centaines de milliers de personnes dans toute la région (dont 200.000 à Barcelone) pour protester contre les arrestations ; le 19 Puigdemont répond à Rajoy que l’indépendance n’a pas été déclarée, mais qu’elle le sera au cas où l’autonomie serait révoquée ; le 21 Rajoy annonce la suspension de l’autonomie catalane, en provoquant une manifestation de protestation rassemblant 450.000 personnes ; Puigdemont, convoqué à Madrid le 25 pour se justifier, refuse de s’y rendre ; le 26 une manifestation indépendantiste convainc Puigdemont à ne pas fixer les élections anticipées demandées par le gouvernement espagnol ; le 27 octobre la présidente du Parlement catalan Carme Forcadell proclame enfin l’indépendance de la République de Catalogne, votée à bulletin secret, avec 70 voix favorables, 10 contraires et 2 bulletins blancs.

La répression et la résistance (2017-2021)

  • 2017 – Le soir même du 27 octobre le premier ministre espagnol Rajoy annonce la destitution de la Generalitat et la dissolution du Parlement de Catalogne, fixe de nouvelles élections régionales le 21 décembre et confie le gouvernement de la Catalogne à la vice-présidente du Gouvernement espagnol Soraya Saenz de Santamaria, en qualité de commissaire, alors que le Fiscal (Procureur) général espagnol dénonce la présidente Forcadell et les membres de la Generalitat au Tribunal Suprême et à l’Audiencia Nacional de Madrid en les accusant de rébellion, sédition et malversation ; le 29  une manifestation des nationalistes et franquistes espagnols rassemble à Barcelone environ 300.000 personnes venant de toute l’Espagne ; le 30 entre en vigueur l’article 155 de la Constitution espagnole, qui suspend le statut d’autonomie, et on apprend que Puigdemont et quatre ministres de la Generalitat se trouvent en Belgique ; le 2 novembre les accusés sont convoqués à Madrid par le juge de l’Audiencia Nacional et neuf d’entre eux sont arrêtés, alors qu’on reconnaît pour l’instant à Mme Forcadell, convoquée par le Tribunal Suprême, l’immunité parlementaire ; le 3 on officialise le mandat d’arrestation international contre Puigdemont, qui annonce sa volonté de se porter candidat aux élections d 21décembre et le 5 se présente, avec ses quatre collègues, aux autorités belges, qui devront décider quant à l’extradition éventuelle : il est désormais en état de liberté conditionnelle ; le 7 décembre une manifestation se tient à Bruxelles, organisée par 200 syndics catalans qui se sont rendus dans la capitale belge pour témoigner leur soutien aux exilés ; le 5 décembre le Tribunal Suprême espagnol retire le mandat d’arrestation international contre les ministres catalans (tout en maintenant sa validité en Espagne), pour éviter que la magistrature belge s’exprime en l’annulant ; le 7, environ 50.000 catalans se rendent à Bruxelles pour une manifestation en faveur de l’indépendance catalane et des indépendantistes incarcérés ; les élections du Parlement de la Communauté autonome de Catalogne du 21 décembre voient la victoire des trois partis indépendantistes : la somme des sièges obtenus par Esquerra Republicana de Catalunya, de centre-gauche (32), Junts per Catalunya, de centre-droit (34), et Candidatura d’Unitat Popular (4), d’extrême gauche, atteint le chiffre de 70 sur 135, soit la majorité absolue, avec une affluence aux urnes record (82%) ; Rajoy refuse de rencontrer Puigdemont et toute forme de dialogue avec le front indépendantiste.
  • 2018 – Le 17 janvier le nouveau Parlement catalan élit sn président en la personne de Roger Torrent ; les autorités espagnoles augmentent le contrôle des frontières pour empêcher le retour de Puigdemont ou, le cas échéant, pour l’arrêter ; en son absence, lors de sa séance du 30 janvier, le Parlement renvoie l’élection de la Generalitat, pendant qu’une manifestation de plusieurs milliers de personnes réclame dans les rues l’élection de Puigdemont à la présidence ; mais le 1er mars celui.ci y renonce en désignant à sa place Jordi Sanchez, incarcéré, qui renonce à son tour ; un troisième candidat, Jordi Turull, est arrêté avec quatre autres personnalités indépendantistes le 25 mars, ce qui provoque des manifestations populaires dans toute la Catalogne ; le même jour la police allemande arrête Puigdemont, engagé dans un tour de conférences dans plusieurs Pays européens, car le 24 le Tribunal  Suprême a réactivé le mandat international, et Barcelone est aussitôt envahie par une manifestation spontanée de plusieurs milliers de personnes : pour la première fois on compte des blessés (87) ; le 5 avril la magistrature allemande refuse l’extradition, Puigdemont s’établit à Berlin et désigne à la présidence de la Generalitat Quim Torra, qui est élu le 14 mai ; le 1er juin le gouvernement Rajoy tombe, le nouveau premier ministre est Pedro Sanchez ; le 2 s’installe le nouveau gouvernement légitime catalan et s’achève la période de suspension du statut d’autonomie ; le 9 juillet Torra rencontre Sanchez à Madrid : on passe de la poursuite judiciaire au dialogue politique ; le 12 le tribunal allemand du Schleswig-Holstein accorde l’extradition de Puigdemont mais l’absout du délit de rébellion, qui ne pourra plus lui être imputé par les tribunaux espagnols ; le mandat d’arrestation international est à nouveau retiré ; la Diada du 11 septembre réunit à Barcelone un million de personnes, qui demandent la libération des indépendantistes incarcérés ; le 1er octobre le président Torra célèbre le premier anniversaire du référendum pour l’indépendance, alors que les « Comités pour la défense de la République » se livrent à des actions démonstratives (barrages routiers et ferroviaires, enlèvement de drapeaux espagnols etc.) ; le 3 novembre le Fiscal général propose des peines extrêmement dures pour les leaders indépendantistes, ce qui aggrave les tensions politiques ; le 20 décembre le gouvernement espagnol effectue une visite officielle en Catalogne, Sanchez rencontre Torra et le 21 (anniversaire des élections régionales) le Conseil des Ministres se réunit à Barcelone, suscitant une grande manifestation indépendantiste.
  • 2019 – Le 12 février débute le procès contre les 12 leaders indépendantistes promoteurs du référendum de 2017 et de la proclamation de l’indépendance, qui risquent des peines allant jusqu’à 25 années de prison ; le 13 le vote contraire des indépendantistes catalans sur le budget provoque la crise du gouvernement Sanchez ; les élections du nouveau Parlement espagnol, qui se déroulent le 28 avril, voient l’élection de 22 députés indépendantistes catalans (15 d’Esquerra Republicana et 7 de Junts), votés par plus d’un million et demi d’électeurs, et 13 sénateurs (11 d’Esquerra Republicana et 2 de Junts) ; la Diada du 11 septembre rassemble une foule de 600.000 manifestants ;  le 23, 500 agents de la Guardia Civil sont mobilisés dans toute la région pour prévenir une éventuelle insurrection prévue pour le deuxième anniversaire du référendum : on arrête 9 membres des « Comités pour la défense de la République », accusés de terrorisme ; le 14 octobre on publie la sentence du procès contre les indépendantistes, clos le 12 juin: 9 des 12 accusés sont condamnés à des peines allant de 9 à 13 ans de prison pour le délit de sédition et 4 d’entre eux pour malversation aussi, les 3 autres à une amende pour désobéissance ; ce qui provoque des manifestations de protestation dans toute la région (notamment à Barcelone, avec la participation de 500.000 personnes) et 5 jours de grève générale ; au niveau de l’État, l’impossibilité de former un gouvernement porte à une seconde tournée électorale le 19 novembre, qui marque un progrès des indépendantistes : plus de 1.600.000 électeurs votent 23 députés (13 d’ERC, 8 de Junts et 2 de Candidature d’Unité Populaire), dont Oriol Junqueras (qui compte parmi les condamnés), et 14 sénateurs (11 d’ERC et 3 de Junts) ; le 19 décembre la Cour Européenne de Justice accueille le recours de Junqueras et lui reconnaît l’immunité parlementaire, mais l’Espagne refusera, le 9 janvier 2020, d’appliquer cette sentence.
  • 2020 – Le 2 janvier le premier ministre espagnol Sanchez réussit à former un gouvernement (qui entrera en fonctions le 13) grâce à l’abstention d’Esquerra Republicana, obtenu de Junqueras (toujours incacéré) moyennant une vague promesse de référendum ;  le même jour Puigdemont (qui est contraire à cet accord) obtient de la magistrature belge l’annulation du mandat d’arrêt international en raison de l’immunité, dont il jouit en raison de sa qualité de parlementaire européen, ce qui lui permet d’organiser à Perpignan, le 29 février, un meeting politique réunissant 150.000 personnes ; le 28 septembre le Tribunal Suprême, en confirmant une sentence du Tribunal supérieur de Justice de la Catalogne du 19 décembre 2019, condamne pour désobéissance le président de la Generalitat Quim Torra, pour avoir refusé d’enlever du palais de la Generalitat une bannière portant un slogan en faveur des indépendantistes incarcérés : la sentence comporte sa destitution ; son poste reste vacant et ses fonctions sont exercés par le vice-président Père Aragonès i Garcia.
  • 2021 – Les élections du Parlement de la Communauté autonome de Catalogne du 14 février voient la victoire des trois partis indépendantistes : la somme des sièges obtenus par Esquerra Republicana de Catalunya, de centre-gauche (33), Junts per Catalunya, de centre-droit (32), et Candidatura d’Unitat Popular (9), d’extrême gauche, atteint le chiffre de 74 sur 135, soit la majorité absolue ; Mme Laura Borras, de Junts, est élue à la présidence du Parlement ; le 9 mars le Parlement européen révoque l’immunité parlementaire aux députés indépendantistes Carles Puigdemont, Clara Ponsati et Toni Comin, qui annoncent un recours à la Cour de Justice.

Joseph Rivolin

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