La vie de l'Union

LE COIN DES PRÉSIDENTS DE SECTION – ISSOGNE: Frédéric Ceretto

Frédéric Ceretto, 33 ans, licence en Ingénierie Mécatronique et professeur de Électronique, Télécommunications et Systèmes électriques, depuis 7 ans, à l’ISILTP de Verrès, est le Président de la Section de l’Uv d’Issogne. Il a courageusement accepté d’occuper cette charge en mars 2020, dans un moment délicat, car la Présidente de l’époque avait démissionné assez brutalement et car plusieurs membres étaient dans le désarroi total à cause des changements de la Junte et de l’enquête Geenna. «En cette année – Frédéric nous dit amèrement – le nombre des inscrits a chuté, mais nous avons quand même réussi à activer la section avec le nombre minimum. Et petit à petit nous sommes en train de travailler pour trouver de nouvelles personnes, mais il nous faut du temps». En n’ayant pas un Siège à eux, ils se réunissent pour discuter et se transmettre des informations sur la vie du mouvement au domicile de l’un d’eux, ou dans l’un des deux Sièges de Verrès et de Pont-Saint-Martin.

«Un autre aspect qui a rendu compliqué la vie récente de la Section d’Issogne a été l’historique lutte des autonomistes contre les communistes qui, bien que ces derniers n’existent plus, a été rouverte à l’occasion des élections Communales dernières. En profitant des scandales régionaux la minorité de l’époque a su créer des “faideˮ, diviser le village et en obtenir un avantage électoral».

Ceretto admet qu’après les Politiques il y a eu un léger retour de confiance dans la politique de la part de quelqu’un, «mais dès qu’il y a des tensions au Conseil, les doutes reviennent et même si un changement a été constaté certains hésitent encore à rentrer dans le Mouvement».

Un élément qui pèse sur la désaffection envers  la politique dans notre zone, selon Ceretto, est le mécontent des habitants de la Basse Vallée car ils se sentent presque abandonnés, mis de côté, comme si l’attention des sommets politiques n’était portée que sur les vallées latérales, celles plus touristiques. «Ici nous sommes considérés une zone rouge à niveau socio-économique car le développemement industriel a été négligée ce qui a conduit à la propagation de la petite délinquance, en particulier au trafic de drogue. Les partis nationaux et souverainistes naturellement se sont insérés très bien en tout ça, ils ont soufflé sur le feu du mécontentement et ils ont su trouver des votes». Une solution serait sûrement se concentrer davantage sur la création d’emplois et sur l’école. «Inutile de créer des grands centres scolaires pour centraliser au miximum et puis n’avoir pas des cours de formation bien spécifiques puisqu’on préfère les déléguer aux écoles à charte (scuole paritarie)».

Ceretto qui est inscrit à l’Union Valdôtaine depuis 2011, à l’exception d’un an en raison de divergences d’opinion avec les choix faits par le mouvement, a les idées très claires sur ce qui devrait être amélioré : «il faut être très prudents et veiller davantage à la communication avec les médias, entre les Conseillers et le reste du parti et aussi avec l’ensemble de la population, car une déconnexion de la réalité persiste. Parfois, au Conseil, on assiste à un mode de communication qui conduit à des dures confrontations directes, autre fois on entend des affirmations publiques qui conduisent à des heurts avec la presse, tout ce qu’il faut éviter, à mon avis. Il faut toujours trouver la façon de dialoguer».

Ensuite, Ceretto estime qu’il soit important d’écouter les jeunes:  «car il y a longtemps que les jeunes n’ont été interceptés que par des groupes nationalistes, souverainistes et parfois même extrémistes, très proches d’une politique constitutionnellement illégale». Du reste, nous le savons tous très bien que créer une culture autonomiste chez les nouvelles générations, est fondamental pour pouvoir continuer à survivre. «Sans culture, il n’y aura plus d’autonomie et sans autonomie il n’y aura plus d’UV. Il y a beaucoup à récupérer dans ce domain, surtout de la part de l’Instruction régionale. Plusieurs jeunes ne comprennent pas le sens du Statut spécial, le sens du bilinguisme nous avons les pleins pouvoirs dans l’école et pourtant nous avons seulement su rendre la connaissance du français obligatoire pour participer aux concours».

Pour conclure Ceretto exhorte l’Union Valdôtaine à poursuivre dans le changement commencé, à le rendre visible à tous, à devenir  4.0, à se mettre à jour avec le 21ème siècle, avec la nouvelle géopolitique: «nous devons rejoindre l’élan des peuples de culture pro-européenne car ne développant pas cette culture et en restant figés uniquement sur l’autonomie locale ce serait comme si on sapait les idéaux de Chanoux qui était pour les États Unis d’Europe»

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