Le débat

L’avancée de Giorgia Meloni et ce qui se cache derrière elle

Les sondages électoraux de ces jours nous indiquent que Giorgia Meloni semble être inarrêtable. Du reste il faut lui reconnaître qu’elle est très douée dans la communication. Même si c’est une femme, elle incarne le prototype de l’homme fort: en gesticulant et grimaçant, elle utilise un ton sûr et un langage simple. Cela, couplé au fait de ne rien faire d’autre que de critiquer, puisqu’elle n’a pas accepté de faire partie du Gouvernement Draghi, lui font gagner du terrain au détriment des autres partis de droite. 

Elle semble élargir son «consensus» en Vallée d’Aoste aussi, puisqu’elle chevauche habilement des sujets populistes qui pénètrent dans le cerveau des gens comme un couteau dans le beurre: l’immigration incontrôlée, l’appauvrissement général des Italiens, le retour aux «valeurs» d’antan comme la famille traditionnelle, etc.

Mais avons-nous oublié que son parti, «Fratelli d’Italia», est l’héritier direct du «MSI Destra Nazionale» qui naissait de la «Repubblica Sociale Italiana» et du «Manifesto di Verona» de 1943?

Il est vrai que, avec les années, leurs efforts de s’éloigner du Fascisme ont été plusieurs, mais, sincèrement, je pense que ce n’était rien de plus qu’un mouvement de façade dans la recherche continuelle d’élargir leur consentement électoral.

L’histoire de cette aire politique nous a apporté deux personnalités de haut niveau -je vous l’accorde- (surtout si nous les comparons à la petitesse des « politichini » contemporains): Almirante et Fini

Ce dernier, en particulier, tout au long de sa carrière, a souvent condamné le «Ventennio» en le définissant «le mal absolu». C’est toujours lui qui a cherché à «sdoganare» l’idée d’un parti conservateur moderne, de tradition catholique, libéral en économie, en ouvrant grand les portes à un autre «ventennio», celui de Berlusconi, chez qui plusieurs «ex-missini» ont conflué.

C’est tout cela qui se cache derrière la petite pugnace Giorgia… et voir des politiciens locaux qui se placent dans cet espace politique en proclamant que c’est de là que peuvent venir les réponses à nos besoins régionaux, c’est incompréhensible! 

Si puis les électeurs Valdôtains croient que les partis/«partitini» issus d’une telle histoire peuvent avoir à cœur le fédéralisme et l’autonomie régionale, eh bien… je vous assure qu’ils ont plus de chance d’avoir raison ceux qui croient à la terre plate! Ce serait comme si un citoyen Israélien décidait de confier son avenir au Hamas…

Tiziana BALMA

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