Les pionniers d’un système politique « fédéraliste » ont été les auteurs de la Charte de Chivasso, qui ont su centrer avec perspicacité l’importance de valoriser les spécialités des « peuples des Alpes ». Le particularisme linguistique, la représentation à différents niveaux institutionnels et l’autonomie politico-administrative sont au centre des peuples de montagne.
Les principes fortement affirmés dans la Déclaration des représentants des populations alpines ont ensuite été repris par les dispositions du Statut spécial de la Vallée d’Aoste du 1948, promulgué, en tant que loi constitutionnelle, le 26 février 1948 par le Président de la République.
Soixante-quatorze ans se sont écoulés et ces mêmes principes se confirment encore aujourd’hui dans toute leur actualité : ils sont les éléments clés de l’Autonomie valdôtaine et doivent continuer à inspirer les activités promues par la Région.
Le débat sur la pertinence de la « spécialité » est toujours ouvert et la discussion sur les raisons pour continuer à reconnaître des formes d’autonomie en Vallée d’Aoste par rapport aux autres régions, émerge parfois avec une attitude de méfiance.
Aujourd’hui non seulement nous devons nous souvenir du 26 février, mais il faut poursuivre le travail commencé par les représentants des populations alpines en renforçant notre autonomie avec les dispositions d’application, le principe d’accord, avec la concrétisation d’un fédéralisme redouté mais terni. Mais il faut d’abord y croire, en ce 26 février.
L’Union Valdôtaine