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Journée nationale à la mémoire des victimes de l’épidémie de Coronavirus.

Dès aujourd’hui, le 18 mars est, et sera pour toujours, Journée nationale en mémoire des victimes de l’épidémie de Coronavirus. En cette journée, toute l’Union valdôtaine se souvient des Valdôtains disparus pour avoir contracté l’infection à Sars-Cov-2.

La pensée va aujourd’hui à tous nos adhérents qui nous ont quittés. À nos administrateurs qui, avec un sens des responsabilités, ont géré cette situation d’urgence dès le premier jour, en mettant en œuvre toute l’énergie et les connaissances pour répondre aux besoins de toute la population, surtout des plus faibles.


Le Président Erik Lavevaz

Cette urgence risque de nous éloigner de la conscience de l’effet le plus dramatique de la pandémie : la très grave accumulation, jour après jour, des deuils qui ont marqué notre communauté. Il y a un an, nous avons dû commencer à suspendre nos libertés quand la maladie avait touché peu d’entre nous : aujourd’hui, chaque valdôtain connaît des gens qui ont perdu la vie à cause du virus. Seul l’effort de tous, en Vallée d’Aoste comme dans le monde entier, nous a permis d’allumer la lumière au bout de ce tunnel : la campagne vaccinale nous montre la direction.
Aujourd’hui encore, nous vivons ce drame, mais nous sommes confrontés à des défis nouveaux sur lesquels nous concentrer : ceux qui nous conduiront à renaître en tant que communauté, après avoir écrit une page très difficile pour nous tous. Le souvenir des nombreuses valdôtaines et des nombreux valdôtains qui sont morts avec ce virus doit nous accompagner : pour honorer aussi leur mémoire, nous devons trouver la force de reconstruire nos liens de communautés, dans le respect de l’expérience de chacun, en tirant les leçons de la responsabilité que nous avons les uns envers les autres.


L’Assesseur à la Santé Roberto Barmasse

Un remerciement particulier va à tous les professionnels du système de santé valdôtain et aux nombreux volontaires qui ont collaboré pour donner toujours une réponse aux nombreuses exigences de ceux qui ont vécu l’infection de Sars-Cov-2 et à ceux qui malheureusement n’ont pas réussi.
J’ai vécu la première partie de la pandémie en tant que médecin, travaillant à l’hôpital Parini. En quelques semaines, la garnison sanitaire multidisciplinaire de référence pour les valdôtains s’est transformée en hôpital Covid. Après les premiers malades sont également arrivés les premiers décès. Un moment difficile que je ne pourrai pas oublier facilement.
Aujourd’hui, un an après le début de la pandémie, je me trouve de l’autre côté de la « barricade », où il faut décider pour toute la communauté et où il faut mettre en place une politique sanitaire apte à donner des réponses adéquates aux valdôtains. J’insiste donc sur l’importance de la vaccination et je crois que c’est actuellement la seule stratégie sanitaire qui nous permette de retrouver notre quotidien, nos activités et notre liberté.


Le groupe de l’Union Valdôtaine

103.432 personnes, à ce jour, victimes de l’épidémie Covid-19 niveau national. Un nombre qui continue à augmenter, jour après jour. Un an et demi après l’apparition du virus, nous nous sommes habitués à lire ces chiffres, et pourtant, derrière chaque chiffre, il y a une personne, une famille, des amis, des histoires. Le 18 mars sera la Journée nationale des victimes du Covid. En cette journée, la pensée du groupe du conseil de l’Union Valdôtaine va à tous les Valdôtains durement touchés par cette pandémie : les 419 valdôtains qui nous ont quittés, leurs proches mais aussi tout le personnel sanitaire qui a payé de sa vie pour en sauver d’autres. Les victimes de cette urgence épidémiologique sont aussi nos enfants, les opérateurs de montagne, les commerçants, les employés, tous les valdôtains. Le 18 mars sera dorénavant, pour toujours, journée de mémoire collective pour que le souvenir devienne soin et attention.

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