Le référendum pour l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie a été marqué par une très forte participation mais le non l’emporte de peu
La Nouvelle-Calédonie au vote une nouvelle fois ce weekend, deux ans après la victoire du Non en 2018. Dans le video de www.ina.fr, l’histoire du processus politique qui s’est enclenché dans les années 80, après une escalade de violence entre pro et anti indépendance.
Le « non » à l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie est arrivé dimanche 4 octobre. Une participation record estimé à près de 86%, cinq points de pourcentage de plus par rapport au premier référendum de 2018. A’ l’époque (référendum du 2018) le « non » avait emporté avec le 56,7% des vois. Selon les résultats provisoires complets de ce second référendum d’autodétermination augmentent les voix des indépendantistes, le « non » gagne à 53,26 %.
Le président Emmanuel Macron a déclaré: « Les électeurs se sont exprimés, ils ont majoritairement confirmé leur souhait de maintenir la Nouvelle-Calédonie dans la France. En tant que chef de l’État, j’accueille cette marque de confiance dans la République avec un profond sentiment de reconnaissance. J’accueille également ses résultats avec humilité. L’avenir, c’est la dernière étape de l’accord de Nouméa. Un troisième référendum est possible. C’est à vos élus du Congrès de le décider. L’État, fidèle à sa parole, se tient prêt à l’organiser si c’était leur choix«
Archipel stratégique de 270 000 habitants dans le Pacifique-Sud, la Nouvelle-Calédonie a choisi pour la deuxième fois de rester dans le giron français malgré une une mobilisation sans précédent.
Vers un troisième référendum ?
Thierry Santa, président du gouvernement pic.twitter.com/yHBIMBqfdp
— NC La 1ère (@ncla1ere) October 4, 2020
Le président du gouvernement, Thierry Santa (droite, loyaliste), sur Nouvelle-Calédonie la 1ere a déclaré: « Je ne suis pas satisfait de la tendance que nous avons ce soir, qui met en évidence à nouveau le clivage profond qui sépare la société calédonienne sur cette question fondamentale de l’indépendance«
Pascal Sawa, maire de Houaïlou et membre de l’union calédonienne (FLNKS), s’est réjoui de la forte participation et a déclaré: « Si ce n’est pas aujourd’hui [que l’indépendance l’emporte, NDLR], ce sera au troisième référendum. On respecte le résultat de ce soir »
Avec la victoire du non un troisième référendum est possible d’ici 2022.
Perron Genny
Pour l’approfondissement > https://fr.wikipedia.org/wiki/Nouvelle-Cal%C3%A9donie