Le 16 août 2021, l’Afghanistan est redevenu l’Émirat islamique d’Afghanistan, le même nom d’il y a vingt ans, avant l’arrivée des Américains.La prise de Kaboul a sanctionné la conquête militaire de l’Afghanistan – sans avoir en fait dû surmonter une résistance armée – par les Talibans.
L’accord signé en février 2020 à Doha entre les États-Unis et ses alliés aux Talibans prévoyait le retrait des forces américaines et de leurs alliés, sous réserve de l’engagement de rompre les liens avec Al-Qaïda.À la lumière des faits, est-il fiable un accord déjà faible? – dans quelle mesure peut-on concrètement traiter d’une promesse de lutte contre le terrorisme qui aurait dû être suivi par l’ouverture d’une table de paix entre les Talibans et le gouvernement afghan?En l’espace de quelques semaines, ce qui a été réalisé en vingt ans sur le plan humanitaire, des droits civils et économique a été supprimé. Quelle crédibilité pouvons-nous accorder aujourd’hui aux États-Unis, aux Nations unies et à l’Union européenne?
Selon le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, depuis janvier 2021, plus de deux cent cinquante mille Afghans avaient quitté leurs foyers, déplacés qui viennent s’ajouter aux quelque quatre millions d’Afghans qui avaient déjà fui en Iran et au Pakistan. L’éventualité d’une vague migratoire massive de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants fuyant l’horreur, la violence, les abus est bien réelle, Le Parlement européen a adopté ce rapport
Le groupe du conseil de l’Union Valdôtaine manifeste sa solidarité avec les enfants, les femmes et les hommes du peuple afghan, victimes d’un énième désastre humanitaire qui aurait pu et dû être évité. Il demande donc, au gouvernement national et à toutes les forces politiques qui le soutiennent, d’adopter immédiatement une position ferme de condamnation suivie de faits concrets. Que l’on agisse au plus vite pour éviter un avenir de regrets vides et inutiles.
Le groupe du conseil de l’Union Valdôtaine